A en juger l’apparition massive sur les smartphones et tablettes d’applications dédiées au coaching sportif, aux soins du corps et au bien vivre, l’intérêt grandissant pour le bien-être et le fait de rester en bonne santé est indéniable. Socio-esthéticien, gérant d’un centre de remise en forme, art-thérapeute, voici les 3 métiers de nos intervenantes, qu’en est-il ?
Mettre ses expériences au service de la santé
Les trois intervenantes ont en commun des expériences professionnelles éloignées du métier qu’elles exercent aujourd’hui et l’acquisition de compétences qu’elles ont mises au service du bien-être des personnes. Ainsi Gaëlle Luce-Oubry, après un CAP, est devenue esthéticienne, a fait de l’hydrothérapie, de la thalassothérapie… avant de faire l’expérience de maquiller des personnes malades. Elle est ainsi devenue… Socio-esthéticienne. Corinne Prioul était animatrice sportive avant de devenir gérante d’un centre de remise en forme. Quant à Germaine Murzeau-Cobetto, elle était intermittente du spectacle en tant que comédienne et danseuse avant de devenir art-thérapeute (www.rncpla) . Elles ont donc mis leurs savoir-faire au service de la santé.
Le bien-être, tout le monde y a droit!
Les professionnels qui oeuvrent pour que l’on se sente moins stressé, bien dans son corps et dans sa tête, garantissent leurs services à tout type de public. La socio-esthéticienne peut ainsi intervenir dans tous les services d’un CHU, sur des conduites addictives, ou encore, auprès de populations incarcérées. Un centre de remise en forme reçoit des personnes de 22 à 88 ans pour les éduquer à l’entretien corporel et ses animateurs se rendent en entreprise pour pratiquer des massages. L’art-thérapeute travaille avec les patients de psychiatres, psychologues ou ‘éducateurs spécialisés.
Et les formations?
Pour devenir socio-esthéticien(ne), il faut passer le codes et il est indispensable de posséder au moins 2 ans d’expérience dans l’esthétisme. Pour être animateur(trice) sportif(ve), il faut un Brevet d’Etat d’Activité Physique pour Tous (BPJEPS) que l’on peut notamment passer au CREPS (animateur-sportif-et-culturel). Pour être art-thérapeute, il existe un certain nombre de formations mais il faut se méfier de leur qualité, il y a deux écoles réputées : l’ASFRATAPEM et l’ INECAT.
Quelques sites pour aller plus loin
www.onisep.fr/10-metiers-du-bien-etre
www.pole-emploi.fr/le-secteur-du-bien-etre-spa
Merci aux trois intervenantes pour leur présentation.